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Page:Missions étrangères de Paris - Le catholicisme en Corée, son origine et ses progrès, 1924.pdf/123

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3 Missionnaires américains et 1 frère de la Société de Maryknoll, 30 prêtres coréens, 18 catéchistes rétribués, 614 catéchistes volontaires, (chefs de chrétienté), 112 femmes catéchistes, 143 maîtres et 64 maîtresses d’école, 26 grands séminaristes, 61 petits séminaristes, 25 élèves au cours préparatoire, soit au total 112. — 11 Sœurs françaises de Saint Paul de Chartres, (en 2 communautés : Séoul et Chemoulpo) et 80 religieuses indigènes (professes, novices, etc). Nous parlerons plus loin du Monastère des Moines Bénédictins de Séoul. (voir § III. — Vicariat Apostolique de Wonsan.)


§ II. — VICARIAT APOSTOLIQUE DE TAIKOU.
(M-É. de Paris).


Durant les 12 premières années de son existence, (1911-1923) comme Mission distincte, le Vicariat de Taikou n’a rencontré aucun événement extraordinaire qui lui soit particulier. Sur 4 missionnaires mobilisés, un, le P. Maurice Canelle, fut tué en 1918.

La nouvelle Mission avait à organiser les œuvres générales nécessaires à une Mission distincte et qui justifient sa séparation, tout en continuant l’œuvre d’évangélisation.


TRAVAIL D’ORGANISATION. — Au point de vue matériel tout était à faire et la crise mondiale, qui commença trois ans après la naissance de Taikou et continue, rendait cette création laborieuse. Néanmoins, par une protection très spéciale, dont une grotte votive à Notre Dame de Lourdes perpétue le souvenir reconnaissant, on put construire l’évêché en 1913, le séminaire en 1914, le couvent des religieuses en 1915, la maison de réunion de la Jeunesse catholique en 1916. L’église autrefois bâtie par le P. Achille Robert devenait cathédrale ; elle fut notablement agrandie, et, pour garder les proportions, les flèches furent surélevées, en 1918. Le séminaire avait été conçu sur un plan d’ensemble ; en construisant, comme il est dit plus haut, la