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Page:Moinaux, Les Géorgiennes.djvu/47

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UN SOLDAT, entrant et anonçant.

La générale !

RHODODENDRON.

La générale ! Tambours, à vos caisses.

BOBOLI.

Et moi à mes malades.

(Il entre dans l’ambulance.)
RHODODENDRON.

Et tâchons de nous distinguer par une batterie aux champs… mais là quelque chose… aux oiseaux !… Attention !… de la souplesse, du velouté, de l’huile aux articulations… rien de l’épaule, tout du poignet ; aux champs !

(Il agite sa canne, batterie aux champs.)

Scène CINQUIÈME.

Les mêmes, FÉROSA en général en chef, ALITA et trois officiers.
FÉROSA, entrant.

Assez !… (la batterie continue.) Assez, assez donc.

(Rhododendron agite sa canne, les tambours s’arrêtent. Il s’appuie sur sa canne d’un air majestueux, et pose devant Férosa, qui le regarde.)

RHODODENDRON.

Comment trouvez-vous ça ?… qu’elle est belle, cette femme !

FÉROSA, regarde Rhododendron et rit aux éclats ; bas à ses officiers.

Mais, c’est un poussah !

ALITA.

Un polichinelle !

(Elles rient.)
RHODODENDRON.

Elles me contemplent.

(Il fait des moulinets avec sa canne.)
FÉROSA, riant.

Vous êtes charmant, mais… assez !… (il continue.) Assez !