Page:Moinaux, Les Géorgiennes.djvu/50

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2e COUPLET.
––––––Si la voix du canon m’appelle,
––––––À son signal j’obéirai ;
––––––À mon drapeau toujours fidèle,
––––––Vaillamment je le défendrai.
––––––Je veux être ou fière ou martyre,
––––––Soit qu’il tombe ou soit triomphant.
––––––En attendant, je faisais cuire
––––––De la bouillie à mon enfant.
––––––Mon général, je, etc., etc.
FÉROSA.

De la bouillie à votre enfant !… cette occupation est incompatible avec les devoirs du soldat… Attendez la paix pour sevrer votre enfant, que diable !… et apprenez, vous capitaine instructeur, qu’on ne met pas le sabre à droite.

NANI.

Ceux qui ne sont pas gauchers, oui, mais ceux qui le sont ; voyez-moi, je suis gauchère, et…

RHODODENDRON, riant.

Ah ! charmant ! ah ! ah ! ah ! (Rires.)


Scène SEPTIÈME.

Les mêmes, BOBOLI sortant de l’ambulance.
BOBOLI, empressé.

Générale !

FÉROSA.

Qu’y a-t-il ? Ah ! c’est l’infirmier chef. Eh bien ?

BOBOLI.

Pardon, vous avez du monde, je reviendrai.

FÉROSA.

Restez donc ! (Bas.) Comment vont nos malades ?