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ACTE TROISIÈME.


Une porte de ville en état de siége ; au troisième plan, le mur d’enceinte, défendu par un petit bastion qui se perd dans la coulisse de gauche. À droite, la porte de la ville fermée par un pont-levis qui, lorsqu’il s’abaisse, livre passage à l’extérieur. À gauche, premier et deuxième plans, le commencement d’un camp. À droite, un ouvrage avancé surmonté d’une pièce de canon dominant le mur et menaçant la campagne, qu’on découvre au dehors des murs d’enceinte. Nuit.




Scène PREMIÈRE.

FEMMES endormies, puis RHODODENDRON et BOBOLI.
CHŒUR DES FEMMES rêvant.
––––––––––Guettez bien tous,
–––––––––––Garde à vous !
––––––L’ennemi peut-être veille
––––––––––Tout près de nous ;
––––––Guettez de l’œil et de l’oreille.
–––––––Déjouons habilement
–––––––Tout perfide événement !
(Rhododendron et Boboli entrent avec précaution.)
RHODODENDRON.

Nous approchons ?

BOBOLI.

Oui, seigneur.

RHODODENDRON.

Et tu me réponds que toutes les sentinelles…

BOBOLI.

Ne s’éveilleront pas avant le jour ; en ma qualité d’infirmier chef,