Page:Moinaux, Les Géorgiennes.djvu/73

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MILÉVA.
––––––Le tien est en route,
––––––Et j’atteste, moi, (bis.)
––––––Sans le moindre doute,
––––––Que c’est grâce à toi.
ZORA.
––––––Je crois que ton frère,
––––––À tes soins touchants,
––––––Peut-être, ma chère,
––––––Doit la clef des champs.
NADJI.
––––––Ton cousin, ma bonne,
––––––Il s’est évadé ;
––––––Mais je te soupçonne
––––––De l’avoir aidé.
TOUTES, se disputant.
–––––C’est toi, c’est toi, c’est toi.
NANI.
––––––Trêve à votre conte,
––––––Je cesse le mien ;
––––––Chacune a, sans honte,
––––––Protégé le sien.
–––––Ce n’est pas vilain, mesdemoiselles
––Agir autrement aurait été d’un cœur banal.
–––––Ce n’est pas vilain ; être rebelles,
–––––En ce cas, c’est très-moral !
(Roulement.)

Scène QUATRIÈME.

Les mêmes, FÉROSA.
FÉROSA.

Très-bien, mesdemoiselles, j’ai tout entendu ; ceci est un compte