Page:Moinaux, Les Géorgiennes.djvu/77

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NANI.

Ah ! les drôles de créatures !

ALITA.

Comme elles sont fagotées !

ZAIDA.

Et comme elles sautillent !



Scène CINQUIÈME.

LES MÊMES, RHODODENDRON, BOBOLI, COCOBO ET UN QUATRIÈME (déguisés en bohémiennes, puis) JOL-HIDDIN, POTERNO ET DEUX HOMMES.
Les Bohémiennes entrent en sautillant. — Tout le morceau suivant en dansant.
ENSEMBLE.
––––––Nous sommes de pauvres Zingari,
––––––Dirirididi… Didirididi !…
––––––Nous venons de loin, bien loin d’ici,
––––––Didirididi… Didirididi…
––––––Nous payons en danse bouffonne
––––––L’hospitalité que l’on nous donne,
––––––––––--Alza ! Alza !
––––––––––Danse que j’aime,
––––––––––Bonheur suprême,
––––––––––De ton ardeur
––––––––––Charme mon cœur.
––––––Toujours sautant depuis Tarente,
––––––Nos pauvres corps sont disloqués ;
––––––Ils ont une fièvre dansante,
––––––De l’araignée ils sont piqués.