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MÉTALLURGIE DU NICKEL

La matte broyée est dissoute dans l’acide, chlorhydrique, ou bien elle est oxydée par un grillage méthodique, de manière à former des sulfates, que l’on lessive, et traite ensuite par le chlorure de calcium.

Dans ce cas, il se forme un précipité de sulfate de chaux et la liqueur contient le fer, le cuivre et le nickel, à l’état de chlorures.

On ajoute alors au mélange de sulfate de chaux et de chlorures, une quantité calculée d’hydrate ou de carbonate de cuivre, ou plutôt de chaux ou de carbonate de chaux, de façon à précipiter presque tout le fer et un peu de cuivre.

En portant à l’ébullition, au moyen d’un courant de vapeur qui traverse la masse, on arrive à précipiter tout le fer, tandis qu’une quantité de cuivre correspondante se redissout.

Cette réaction est tout à fait analogue à celle que l’on emploie depuis longtemps pour débarrasser le sulfate de cuivre brut du fer qu’il contient.

On filtre et on se trouve donc en présence d’une liqueur qui ne contient plus que du cuivre et du nickel.

On en précipite une partie par la chaux ou le carbonate de soude. À froid, en présence de