seul m’a fait commettre une faute qui me rendoit odieux à moi même… Ah ! Si vous pouviés lire dans mon cœur : si vous saviés ce que m’a fait souffrir cet éxécrable mensonge que j’abhorre… Oui mon pere tout outragé que vous estes ; oui vous me pardonneriés.
Puis-je te croire encore après…
J’ai perdu tout droit à votre confiance, je le sais ; mais deignés m’en accorder à votre indulgence, à vos bontés. A cet amour de pere qui ne s’est jamais démenti, et que j’ose implorer à vos piés.
Releves-toi… Releves-toi, mon enfant. Vas ce n’est pas en vain que tu auras embrassé les genoux de ton pere. Ah ! Mon cœur à trop besoin de te pardonner.
Ah ! Mon pere !
(à Celestine en hésitant et baissant les yeux)
Adorable Célestine, m’est-il encore permis