Page:Molière - Édition Louandre, 1910, tome 1.djvu/165

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Lélie

Tu n’auras pas regret de m’arracher la vie ?

Mascarille

xxxxxxxxxxxxxxxx Non.

Lélie

xxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxx Adieu Mascarille.

Mascarille

Adieu Monsieur Lélie.

Lélie

Quoi ! …

Mascarille

xxxxxxxxxxxxxxxx Tuez-vous donc vite. Ah ! que de longs devis.

Lélie

Tu voudrais bien, ma foi, pour avoir mes habits,
Que je fisse le sot, et que je me tuasse.

Mascarille

Savais-je pas qu’enfin ce n’était que grimace ;
Et, quoi que ces esprits jurent d’effectuer,
Qu’on n’est point aujourd’hui si prompt à se tuer ?



Scène 8


Trufaldin, Léandre, Lélie, Mascarille. Trufaldin parle bas à Léandre dans le fond du théâtre.

Lélie

Que vois-je ? mon rival et Trufaldin ensemble !
Il achète Célie ; ah ! de frayeur je tremble.

Mascarille

Il ne faut point douter qu’il fera ce qu’il peut,
Et s’il a de l’argent, qu’il pourra ce qu’il veut.
Pour moi, j’en suis ravi. Voilà la récompense
De vos brusques erreurs, de votre impatience.

Lélie

Que dois-je faire ? dis ; veuille me conseiller.

Mascarille

Je ne sais.

Lélie

xxxxxxxxxxxxxxxx Laisse-moi, je vais le quereller.

Mascarille

Qu’en arrivera-t-il ?