Tu m’obliges par trop avec cette nouvelle :
Va, je reconnaîtrai ce service fidèle.
Scène 9
Mon drôle assurément leur jouera quelque trait ;
Mais je veux de ma part seconder son projet.
Il ne sera pas dit qu’en un fait qui me touche
Je ne me sois non plus remué qu’une souche.
Voici l’heure, ils seront surpris à mon aspect.
Foin ! Que n’ai-je avec moi pris mon porte-respect ?
Mais vienne qui voudra contre notre personne,
J’ai deux bons pistolets, et mon épée est bonne.
Holà ! quelqu’un, un mot.
Scène 10
Fermez soigneusement votre porte ce soir.
Pourquoi ?
Pour vous venir donner une fâcheuse aubade ;
Ils veulent enlever votre Célie.
Et sans doute bientôt ils viennent en ces lieux.
Demeurez ; vous pourrez voir tout de la fenêtre.
Eh bien ! qu’avais-je dit ? Les voyez-vous paraître ?
Chut, je veux à vos yeux leur en faire l’affront.
Nous allons voir beau jeu, si la corde ne rompt.
Scène 11
Oh ! les plaisants robins (20), qui pensent me surprendre !