ACTE III
Scène III, 1
Le ciel parfois seconde un dessein téméraire,
Et l’on sort comme on peut d’une méchante affaire.
Pour moi, qu’une imprudence a trop fait discourir,
Le remède plus prompt où j’ai su recourir,
C’est de pousser ma pointe et dire en diligence
À notre vieux patron toute la manigance.
Son fils, qui m’embarrasse, est un évaporé ;
L’autre, diable ! Disant ce que j’ai déclaré,
Gare une irruption sur notre friperie !
Au moins, avant qu’on puisse échauffer sa furie,
Quelque chose de bon nous pourra succéder,
Et les vieillards entre eux se pourront accorder :
C’est ce qu’on va tenter ; et de la part du nôtre,
Sans perdre un seul moment, je m’en vais trouver l’autre.
Scène III, 2
Qui frappe ?
Amis.
Ho ! Ho ! Qui te peut amener,
Mascarille ?
Je viens, monsieur, pour vous donner
Le bonjour.
Ha ! Vraiment, tu prends beaucoup de peine.
De tout mon cœur, bonjour.
La réplique est soudaine.
Quel homme brusque !
Encor ?