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Page:Molière - Édition Louandre, 1910, tome 1.djvu/561

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se mettre dans la tête,
    Malgré le train d’aujourd’hui,
Que l’homme qui la prend, ne la prend que pour lui.

Arnolphe.

Je vous expliquerai ce que cela veut dire ;
Mais pour l’heure présente il ne faut rien que lire.

Agnès poursuit.

II. MAXIME.
    Elle ne se doit parer
    Qu’autant que peut désirer
    Le mari qui la possède :
C’est lui que touche seul le soin de sa beauté ;
    Et pour rien doit être compté
    Que les autres la trouvent laide.

III. MAXIME.
    Loin ces études d’œillades,
    Ces eaux, ces blancs, ces pommades,
Et mille ingrédients qui font des teints fleuris :
À l’honneur tous les jours ce sont drogues mortelles ;
    Et les soins de paraître belles
    Se prennent peu pour les maris.

IV. MAXIME.
Sous sa coiffe, en sortant, comme l’honneur l’ordonne,
Il faut que de ses yeux elle étouffe les coups ;
    Car pour bien plaire à son époux,
    Elle ne doit plaire à personne.


V. MAXIME.
Hors ceux dont au mari la visite se rend,
    La bonne règle défend
    De recevoir aucune âme :
    Ceux qui, de galante humeur,
    N’ont affaire qu’à Madame,
    N’accommodent pas Monsieur.

VI. MAXIME.
    Il faut des présents des hommes
    Qu’