Ah ! ruban, tant qu’il vous plaira ; mais ce le, où elle s’arrête, n’est pas mis pour des prunes. Il vient sur ce le d’étranges pensées. Ce le scandalise furieusement ; et quoi que vous puissiez dire, vous ne sauriez défendre l’insolence de ce le.
Il est vrai, ma cousine ; je suis pour madame contre ce le. Ce le est insolent au dernier point, et vous avez tort de défendre ce le.
Il a une obscénité qui n’est pas supportable.
Comment dites-vous ce mot-là, madame ?
Obscénité, madame.
Ah ! mon Dieu, obscénité. Je ne sais pas ce que ce mot veut dire ; mais je le trouve le plus joli du monde.
Enfin, vous voyez, comme votre sang prend mon parti.
Hé ! mon Dieu, c’est une causeuse qui ne dit pas ce qu’elle pense. Ne vous y fiez pas beaucoup, si vous m’en voulez croire.
Ah ! que vous êtes méchante, de me vouloir rendre suspecte à madame ! Voyez un peu où j’en serais, si elle allait croire ce que vous dites ! Serais-je si malheureuse, madame, que vous eussiez de moi cette pensée ?
Non, non, je ne m’arrête pas à ses paroles, et je vous crois plus sincère qu’elle ne dit.
Ah ! que vous avez bien raison, madame, et que vous me rendrez justice quand vous croirez que je vous trouve la plus engageante personne du monde, que j’entre dans tous vos sentiments, et suis charmée de toutes les expressions qui sortent de votre bouche !
Hélas ! je parle sans affectation.