Et celui-ci ?
(Imitant de Villiers, aussi comédien.)
Seigneur, Polybe est mort…, etc.
Oui, je sais qui c’est ; mais il y en a quelques-uns d’entre eux, je crois, que vous auriez peine à contrefaire.
Mon Dieu, il n’y en a point qu’on ne pût attraper par quelque endroit, si je les avais bien étudiés. Mais vous me faites perdre un temps qui nous est cher. Songeons à nous, de grâce, et ne nous amusons point davantage à discourir. (Parlant à de la Grange.) Vous, prenez garde à bien représenter avec moi votre rôle de marquis.
Toujours des marquis !
Oui, toujours des marquis. Que diable voulez-vous qu’on prenne pour un caractère agréable de théâtre ? Le marquis aujourd’hui est le plaisant de la comédie ; et comme dans toutes les comédies anciennes on voit toujours un valet bouffon qui fait rire les auditeurs, de même, dans toutes nos pièces de maintenant, il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie.
Il est vrai, on ne s’en saurait passer.
Pour vous, Mademoiselle.
Mon Dieu, pour moi, je m’acquitterai fort mal de mon personnage, et je ne sais pas pourquoi vous m’avez donné ce rôle de façonnière.
Mon Dieu, Mademoiselle, voilà comme vous disiez lorsque l’on vous donna celui de La Critique de l’École des femmes ; cependant vous vous en êtes acquittée à merveille, et tout