Page:Molière - Édition Louandre, 1910, tome 2.djvu/251

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L’auteur d’une vie de Molière, écrite en 1724, raconte « qu’il tenait d’une personne fort avancée en âge que Molière avait pris l’idée de cette pièce dans une histoire qui réjouit beaucoup Louis XIV, et qu’on disait arrivée du temps de François Ier, qui lui-même y avait joué un rôle. » On peut croire, d’après ces indications, que si le texte original du Vilain mire était oublié au dix-septième siècle, le sujet de ce fabliau, traditionnellement recueilli et propagé, circulait comme une anecdote tout à fait populaire, et que Molière, qui prenait, on le sait, son bien partout, s’en est emparé sans en connaître l’origine directe.

La seule critique qu’on ait faite du Médecin malgré lui, a été de dire que c’était une farce. Qu’importe si la farce atteint son but, sans blesser la morale ? La gloire de Molière n’a point à souffrir de cette définition ; car dans ce genre encore, il reste le maître de tous ceux qui l’ont précédé, comme de tous ceux qui l’ont suivi.

PERSONNAGES


Géronte, père de Lucinde.

Lucinde, fille de Géronte.

Léandre, amant de Lacinde.

Sganarelle, mari de Martine.

Martine, femme de Sganarelle.

M. Robert, voisin de Sganarelle.

Valère, domestique de Geronte.

Lucas, mari de Jacqueline.

Jacqueline, nourrice chez Géronte, et femme de Lucas

Thibaud, père de Perrin,

Perrin,

paysans