S’il vous a vue la première, il m’a vue la seconde, et m’a promis de m’épouser.
Eh bien ! que vous ai-je dit ?
Je vous baise les mains ; c’est moi, et non pas vous, qu’il a promis d’épouser.
N’ai-je pas deviné ?
À d’autres, je vous prie ; c’est moi, vous dis-je.
Vous vous moquez des gens ; c’est moi, encore un coup.
Le vlà qui est pour le dire, si je n’ai pas raison.
Le vlà qui est pour me démentir, si je ne dis pas vrai.
Est-ce, monsieu, que vous lui avez promis de l’épouser ?
Vous vous raillez de moi.
Est-il vrai, monsieu, que vous lui avez donné parole d’être son mari ?
Pouvez-vous avoir cette pensée ?
Vous voyez qu’al le soutient.
Laissez-la faire.
Vous êtes témoin comme al l’assure.
Laissez-la dire.
Non, non, il faut savoir la vérité.
Il est question de juger ça.