passés, pour un parent un peu troublé d’esprit, que je veux vous donner chez vous, afin de le guérir avec plus de commodité, et qu’il soit vu de moins de monde.
Oui, monsieur ; j’ai déjà disposé tout, et promets d’en avoir tous les soins imaginables.
Le voici fort à propos.
La conjoncture est tout à fait heureuse, et j’ai ici un ancien de mes amis, avec lequel je serai bien aise de consulter sa maladie.
Scène X.
Une petite affaire m’est survenue, qui m’oblige à vous quitter ; (montrant le médecin,) mais voilà une personne entre les mains de qui je vous laisse, qui aura soin pour moi de vous traiter du mieux qu’il lui sera possible.
Le devoir de ma profession m’y oblige, et c’est assez que vous me chargiez de ce soin.
C’est son maître d’hôtel, sans doute ; et il faut que ce soit un homme de qualité.
Oui ; je vous assure que je traiterai monsieur méthodiquement, et dans toutes les régularités de notre art.
Mon Dieu ! il ne me faut point tant de cérémonies ; et je ne viens pas ici pour incommoder.
Un tel emploi ne me donne que de la joie.
Voilà toujours dix pistoles d’avance, en attendant ce que j’ai promis.
Non, s’il vous plaît ; je n’entends pas que vous fassiez de dépense, et que vous envoyiez rien acheter pour moi.