Page:Molière - Édition Louandre, 1910, tome 3.djvu/228

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hache sur l’épaule, comme ministres du sacrifice, entrent par le portique, au son des violons, et sont suivis de deux Sacrificateurs musiciens, d’une Prêtresse musicienne et leur suite.

LA PRÊTRESSE.

Chantez, peuples, chantez, en mille et mille lieux, Du Dieu que nous servons les brillantes merveilles ; Parcourez la terre et les cieux : Vous ne sauriez chanter rien de plus précieux, Rien de plus doux pour les oreilles.

UNE GRECQUE.

À ce Dieu plein de force, à ce Dieu plein d’appas Il n’est rien qui résiste.

AUTRE GRECQUE.

Il n’est rien ici-bas Qui par ses bienfaits ne subsiste.

AUTRE GRECQUE.

Toute la terre est triste Quand on ne le voit pas.

LE CHŒUR.

Poussons à sa mémoire Des concerts si touchants, Que du haut de sa gloire Il écoute nos chants.

PREMIÈRE ENTRÉE DE BALLET

Les six hommes portant les haches font entre eux une danse ornée de toutes les attitudes que peuvent exprimer des gens qui étudient leur force, puis ils se retirent aux deux côtés du théâtre pour faire place à six voltigeurs.

DEUXIÈME ENTRÉE DE BALLET

Six voltigeurs font paraître en cadence leur adresse sur des chevaux de bois, qui sont apportés par des esclaves.

TROISIÈME ENTRÉE DE BALLET

Quatre conducteurs d’esclaves amènent en cadence douze esclaves, qui dansent en marquant la joie qu’ils ont d’avoir recouvré leur liberté.

QUATRIÈME ENTRÉE DE BALLET

Quatre femmes et quatre hommes armés à la grecque font ensemble une manière de jeu pour les armes.