Admirables, sans doute.
Ne croyez-vous pas qu’une fille comme cela mériteroit assez que l’on songeât à elle ?
Oui, mon père.
Que ce serait un parti souhaitable ?
Très souhaitable.
Qu’elle a toute la mine de faire un bon ménage ?
Sans doute.
Et qu’un mari auroit satisfaction avec elle ?
Assurément.
Il y a une petite difficulté : c’est que j’ai peur qu’il n’y ait pas, avec elle, tout le bien qu’on pourrait prétendre.
Ah ! mon père, le bien n’est pas considérable, lorsqu’il est question d’épouser une honnête personne.
Pardonnez-moi, pardonnez-moi. Mais ce qu’il y a à dire, c’est que, si l’on n’y trouve pas tout le bien qu’on souhaite, on peut tâcher de regagner cela sur autre chose.
Cela s’entend.
Enfin je suis bien aise de vous voir dans mes sentiments ; car son maintien honnête et sa douceur m’ont gagné l’âme, et je suis résolu de l’épouser, pourvu que j’y trouve quelque bien.
Euh ?
Comment ?