elle un pouvoir absolu. (À Élise.) Oui, tu as beau fuir, je lui donne l’autorité que le ciel me donne sur toi, et j’entends que tu fasses tout ce qu’il te dira.
Après cela, résistez à mes remontrances.
Scène X.
Monsieur, je vais la suivre, pour continuer les leçons que je lui faisois.
Oui, tu m’obligeras. Certes…
Il est bon de lui tenir un peu la bride haute.
Cela est vrai. Il faut…
Ne vous mettez pas en peine, je crois que j’en viendrai à bout.
Fais, fais. Je m’en vais faire un petit tour en ville, et reviens tout à l’heure.
Oui, l’argent est plus précieux que toutes les choses du monde, et vous devez rendre grâce au ciel, de l’honnête homme de père qu’il vous a donné. Il sait ce que c’est que de vivre. Lorsqu’on s’offre de prendre une fille sans dot, on ne doit point regarder plus avant. Tout est renfermé là-dedans ; et sans dot tient lieu de beauté, de jeunesse, de naissance, d’honneur, de sagesse, et de probité.
Ah ! le brave garçon ! Voilà parlé comme un oracle. Heureux qui peut avoir un domestique de la sorte !