Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
487
SCÈNE VIII.
Julie.
Mon Dieu ! madame !
La Comtesse.
Oh ! madame !
Julie.
Oh ! madame !
La Comtesse.
Hé ! madame !
Julie.
Hé ! madame.
La Comtesse.
Hé ! allons donc, madame !
Julie.
Hé ! allons donc, madame !
La Comtesse.
Je suis chez moi, madame. Nous sommes demeurées d’accord de cela. Me prenez-vous pour une provinciale, madame ?
Julie.
Dieu m’en garde, Madame[1] !
Scène VIII.
La Comtesse, Julie ; Andrée, apportant un verre d’eau ; Criquet.
La Comtesse, à Andrée.
Allez, impertinente : je bois avec une soucoupe. Je vous dis que vous m’alliez quérir une soucoupe pour boire.
Andrée.
Criquet, qu’est-ce que c’est qu’une soucoupe ?
Criquet.
Une soucoupe ?
Andrée.
Oui.
Criquet.
Je ne sais.
La Comtesse, à Andrée.
Vous ne vous grouillez pas[2] ?
- ↑ Julie est semblable à Élise de la Critique de l’École des Femmes. Celle-ci a pareillement, et dans la même intention, un débat de civilité avec la précieuse Climène. Elles se disent vingt fois, ah ! madame ! oh ! madame ! comme ici Julie et la comtesse. (Auger.)
- ↑ C’est-à-dire : vous ne bougez pas.