Ce jour nous y convie ;
Et faisons aux échos redire mille fois :
LOUIS est le plus grand des rois ;
Heureux, heureux qui peut lui consacrer sa vie !
AUTRE PROLOGUE.
Scène I.
Votre plus haut savoir n’est que pure chimère,
Vains et peu sages médecins ;
Vous ne pouvez guérir, par vos grands mots latins
La douleur qui me désespère :
Votre plus haut savoir n’est que pure chimère.
Hélas ! hélas ! je n’ose découvrir
Mon amoureux martyre
Au berger pour qui je soupire,
Et qui seul peut me secourir.
Ne prétendez pas le finir,
Ignorants médecins ; vous ne sauriez faire :
Votre plus haut savoir n’est que pure chimère.
Ces remèdes peu sûrs, dont le simple vulgaire
Croit que vous connoissez l’admirable vertu,
Pour les maux que je sens n’ont rien de salutaire ;
Et tout votre caquet ne peut être reçu
Que d’un malade imaginaire.
Votre plus haut savoir n’est que pure chimère,
Vains et peu sages médecins, etc.