y a ? C’est qu’il faut songer, s’il vous plaît, à vous défaire de votre amour, à cesser toutes vos poursuites auprès d’une personne que je prétends pour moi, et à vous marier dans peu avec celle qu’on vous destine.
Oui, mon père, c’est ainsi que vous me jouez ! Eh bien ! puisque les choses en sont venues là, je vous déclare, moi, que je ne quitterai point la passion que j’ai pour Mariane ; qu’il n’y a point d’extrémité où je ne m’abandonne pour vous disputer sa conquête, et que, si vous avez pour vous le consentement d’une mère, j’aurai d’autres secours peut-être qui combattront pour moi.
Comment, pendard ! tu as l’audace d’aller sur mes brisées !
C’est vous qui allez sur les miennes, et je suis le premier en date.
Ne suis-je pas ton père ? et ne me dois-tu pas respect ?
Ce ne sont point ici des choses où les enfants soient obligés de déférer aux pères, et l’amour ne connaî