ce mariage et de joindre votre consentement à celui de sa mère, qui lui laisse la liberté de faire un choix entre nous deux.
Mais vous ne savez pas que ce n’est pas assez que ce consentement et que le ciel, avec un frère que vous voyez, vient de me rendre un père dont vous avez à m’obtenir.
Le ciel, mes enfants, ne me redonne point à vous pour être contraire à vos vœux. Seigneur Harpagon, vous jugez bien que le choix d’une jeune personne tombera sur le fils plutôt que sur le père. Allons, ne vous faites point dire ce qu’il n’est pas nécessaire d’entendre et consentez ainsi que moi à ce double hyménée.
Il faut, pour me donner conseil, que je voie ma cassette.
Vous la verrez saine et entière.
Je n’ai point d’argent à donner en mariage à mes enfants.
Hé bien, j’en ai pour eux, que cela ne vous inquiète point.
Vous obligerez-vous à faire tous les frais de ces deux mariages ?
Oui, je m’y oblige. Etes-vous satisfait ?
Oui, pourvu que pour les noces vous me fassiez faire un habit.