Que puis-je donc pour toi ?
Il faut absolument apaiser la colère.
Nous avons fait la paix.
Je l’ai fait ce matin mort pour l’amour de vous ;
La vision le choque, et de pareilles feintes
Aux vieillards comme lui sont de dures atteintes
Qui, sur l’état prochain de leur condition,
Leur font faire à regret triste réflexion.
Le bonhomme, tout vieux, chérit fort la lumière,
Et ne veut point de jeu dessus cette matière ;
Il craint le pronostic, et, contre moi fâché,
On m’a dit qu’en justice il m’avait recherché ;
J’ai peur, si le logis du roi fait ma demeure,
De m’y trouver si bien dès le premier quart d’heure
Que j’aie peine aussi d’en sortir par après
Contre moi dès longtemps l’on a force décrets ;
Car enfin la vertu n’est jamais sans envie,
Et dans ce maudit siècle est toujours poursuivie.
Allez donc le fléchir.
Mais aussi tu promets…
Ah ! Mon Dieu ! nous verrons.