franque. Son innuence s’exerce en Gaule même, où il s’occupe de la réforme ecclésiastique. Tué en Frise, par des païens, en 754. Il est le plus célèbre des missionnaires anglo-saxons sur le continent et celui dont l’action a été à tous égards la plus sensible.
V, ^5 anà^nnfs : i* Vie par S. WiUibald, premier évêque d’Eichstàdt. Écrite certainement avant 786. Sur les man., voir A. Nùrnberger, dans Neues Archw, VIII. 3oi-3ai, et Anal. Bail., XII, 3o6-3o :. — Édit. : Mabillon, AA. SS. ord. S. Ben., III, i », i-a : (Migrne, LXXXIX, 6o3-634) ; Henschen, dans AA. SS., juin, I, 46o-4 : 3 ; PerU, 55., II. S3I-Î53. avec l’appendice par un prêtre de Mayence, 353-357 ; Jaflfé, Bibl. rfr. Gfr’man., III, 4a9-4 : i, intr. 4aa-426, avec l’appendice, p. 471-482 ; Nùrnberger 1895. in-8 (a ;. Bericht der Philomathie zu Neisse). — Une autre recension a été donnée dans les Anal. Bollandiana, I, 49-74 ; les éditeurs supposaient que c’étaitla rédaction originale ; Waitz a montré (Neues Archiv, VIII, 169-171) q"^ c’est un remaniement du xii— siècle ; cf. Anal. Boll., XV, 268-270. — a » Vie par Othlonus <ioôa), d’après la précédente et les lettres de saint Boniface, dans Mabillon, ut supra, às-S :. et Migne, 633-664 ; extraits dans Bouquet, III, 667, et V, 425, Pertz, SS., II. 55 ;, et Jaffe, ut supra, 482-5o5 ; cf. p. ^ :. Sur les man., voir Nùrnberger {Neues Archic, VIII, p. 299-325). — Voir ibid. pour la vie anonyme d’Utrecht ou de Saint-Martin de Mayence (AA. SS., juin, I, 4 : 7-48i, et Jaffé, ut supra, 5o6), pour celle de Munster ^Aa’SS., 48i-483). — Les traditions relatives à saint Boniface, conservées à Fulda aux x » et xi* siècles, ont été étudiées par Ebner (Der Katholik, LXXVII, juin 189 :) ; sur la date de la mort, voir Œlsner, dans Frànkisches Reich unter K. Pippin, 489-494. il la fixe à 754. — Enfin, pour saint Willibald, Hahn, dans Frànkiscfus Reich ( : 4i— : 5a), p. iSg-iôi. — Cf. Bibl. hagiogr., 1400-1411.
De saint Boniface on a des épîtres, des sermons, des poésies (principalement des énigmes) et un pénitentiel. L’ensemble a été traduit en allemand (Sàmmtliche Schriften des heiligen Bonifaz), par Ph. H. Kûlb, Ratisbonne, 1859, 2 vol. in-8. Le texte latin est dans Migne, LXXXIX. — Sur les sermons, voir Hahn, dans Forschungen, XXIV, 585-625 ; l’authenticité en a été contestée par Nùrnberger, yeues Archiv, XIV, 111-134. — Les poésies ont été réimprimées par Dûmmler, Poetœ latini, I, 3-23 ; voir à ce sujet le même, yeues Archiv, IV, 98-102.
Epistolœ. Collection de haute valeur renfermant les lettres de
» aint Boniface, les épltres à lui adressées par les papes et beaucoup
d’autres morceaux, venant d’Angleterre. C’est un recueil à la fois historique, littéraire et dogmatique. La date de tous ces morceaux est assez diflicile à déterminer et a donné lieu à beaucoup de travaux.
Èdit. : Mayence, 1605, in-4, par Nicolaus Serarius ; Mayence, 1789, in-fol., par A.