ter les cuisses pour moins souffrir, il recommença l’œuvre de dépucelage. Elle eut des sursauts, des demi-révoltes, elle essaya encore de résister, elle reçut de grosses claques sur le cul, comme pour lui rappeler que la canne n’était pas loin ; l’acte s’accomplit, elle fut dépucelée. En somme elle était nubile, il y avait moins de danger qu’avec Agathe : il ne recula pas.
Mais que de traces !
Le voile de mariée n’offrait plus qu’une loque, le dessus du lit apparaissait fripé et ensanglanté ; la couronne, lancée en l’air, au milieu du dernier assaut, gisait lamentable sur le tapis.
Après un moment de repos, où elle reprenait ses sens, il lui dit :
— Lève-toi, passons à ta toilette. Passive, soumise, elle quitta le lit, les jambes encore tremblantes, l’accompagna au cabinet de toilette qu’il lui avait fait aménager.
Là, il la nettoya lui-même, la frictionna, la poudra, lui redonna des forces.
— Tu es ma femme, et tu es femme, dit-il. Voulez-vous, Madame de Kulau-