Page:Momas (Fuckwell), Débauchées précoces, 1900.djvu/20

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campagne se déroulait dans ses coteaux bourguignons ; elle tourna légèrement la tête et lui dit :

— Il n’y a plus de tunnels ; vous ne comparez pas la campagne à celles que vous avez vues ; et les histoires que vous m’avez promises ?

Il se rapprocha du coin, ses jambes entourant les siennes, il répondit :

— Votre oncle vous conte-t-il des histoires ?

Elle eut un rire qui la secoua, et elle appuya la tête sur le rebord de la portière, développant ainsi la rotondité de ses hanches ; s’écria :

— Oh, des histoires ! Il passe son temps à m’en conter !

Célestin voyait trouble. L’enfant le provoquait. Il n’y avait pas à douter. Agathe demeurait immobile dans sa courbe penchée. Une dernière timidité le fit se reculer et dire :

— Eh bien, sitôt que j’aurai parcouru mon journal, je commencerai mes récits.

Elle releva la tête, avec une petite moue, et répliqua :

— Lisez, Monsieur, puisque votre jour-