Page:Momas (Fuckwell), Débauchées précoces, 1900.djvu/27

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ber ses tranches d’orange, sans paraître apercevoir ce qu’il venait de faire, ni le blanc de la chemise qui se montrait à l’entrebâillement du pantalon.

— Oh oui, vous aimez bien les oranges, dit-il avec un peu d’humeur !

— Et vous ? Je vous en ai offert une tranche, si vous en voulez d’autres, demandez et dépêchez-vous.

Elle en suçait deux à la fois, savourant avec délices le jus sucré qui descendait dans son gosier.

La brutalité courait dans son sang : il ouvrit en plein son pantalon, releva la chemise jusqu’à la ceinture, exhibant son ventre poilu, et sa queue, d’une longueur moyenne, très pointue à l’extrémité et très droite.

— Et ce fruit-là, l’aimez-vous dit-il, en la saisissant à la taille et l’obligeant à regarder.

D’un mouvement sec et nerveux, plus fort qu’il ne l’eût supposé chez une fillette de son âge, elle se dégagea, lui tourna le dos et murmura :

— Oh, Monsieur, et si l’employé revenait.