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Page:Momas (Fuckwell), Débauchées précoces, 1900.djvu/33

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nait, semblant lire dans les yeux qui la contemplaient, l’ardeur de la femme, et tressaillait à la communion intellectuelle qui s’opérait entre ces deux êtres.

Peu à peu la tête d’Agathe se rapprocha, et elle déposa un baiser sur l’extrémité de la queue : l’étincelle électrique les secoua l’un et l’autre, elle se souleva pour lui passer les bras autour du cou et l’embrasser, il l’attira, elle se rendit à sa pression et se trouva à cheval sur ses genoux, ayant entre les cuisses la queue toute chaude et toute vibrante.

Qu’allait-il se produire ? Déjà il la ployait, déjà les jeunes cuisses pressées contre le gland de la queue en subissaient l’impérieux vouloir, le conin ne refusait pas l’attaque qui le menaçait. Célestin se déroba à la folie qui paralysait ses facultés, il la releva de ses genoux et dit :

— Veillons à ce que rien ne nous trahisse, quitte ton pantalon, ma petite.

Un peu lourde, elle s’empressa d’obéir sans plus de fausses manières.

Le pantalon ôté, fille de nature pré-