Aller au contenu

Page:Momas (Fuckwell), Débauchées précoces, 1900.djvu/51

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Un lubin mitigé, qui n’est pas désagréable.

Il se redressa et alluma sa cigarette.

La nuit était survenue, on ne voyait plus la campagne, ils devisèrent de choses et autres, cherchant à s’intéresser à tout sujet qui ne leur rappelait pas la luxure ; mais, insensiblement, on y revenait, ils s’échauffaient par de petits baisers, de petits attouchements, de rapides visions de leurs sexualités.

— Montre-moi ton gros machin, dit-elle, rien qu’à travers un bouton.

— La tête même n’y passerait pas.

— Défais-en deux.

— Il sortit juste le gland, qu’elle toucha et voulut embrasser.

— Que faisais-tu avec ton oncle questionna-t-il ?

— On rêvait beaucoup, on se regardait partout, sur tout le corps, on se touchait.

— Il t’embrassait sous tes jupes ?

— Oui, de tous les côtés.

— Tu l’embrassais ?

— Moins souvent. Il aimait de m’asseoir sur ses genoux, de me tenir couchée