Page:Momas (Fuckwell), Débauchées précoces, 1900.djvu/67

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la queue, elle s’y jeta dessus, les cheveux flottant sur les épaules ; il les saisit, s’en servit comme d’une bride et commanda :

— Enfonce-le dans ta bouche, ou je t’arrache les cheveux.

D’un seul coup de lèvres, elle happa la queue, glissa les mains dans la culotte, vers les fesses, pour les pincer, murmura, la queue allant et venant sur les lèvres :

— Si tu m’arraches les cheveux, je te pince le cul et je tire la peau.

Cette chevelure soyeuse et fine, avec sa jolie nuance blond fauve, qu’il caressait de ses mains, l’enrageait encore plus.

— Ah, dit-il, déshabillons-nous, viens faire ta gâtée, si tu ne veux pas que je te tue.

Elle éclata de rire et répliqua :

— Me tuer ! Pourquoi, puisque je fais tout ce que tu veux, que je ferai encore plus, je ne sais pas quoi, si tu l’exiges.

Se déshabiller ! Elle avait, malgré la difficulté de l’opération avec ses cheveux dans les mains de Célestin, défait le pantalon de son cavalier, l’avait sorti des