Page:Momas - Association de demi-vierges, tome 1.djvu/82

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sage de jupes à hauteur du genou ; et il demanda le retroussage général, où elle exhiba ses cuisses blanches et bien prises, ses fesses dodues et rondes, dans un cadre d’élégants dessous, sur des bas de soie lilas ; et, la pose, l’allure accomplies, il déposa un brûlant baiser à l’entrecroisure des cuisses, terminant ainsi la scène d’entrée.

Elle allait rabaisser les jupes, il dit :

— Un instant, ma charmante, un instant, que j’admire votre joli petit nid d’amour si mignon et si fermé, et que mes lèvres rendent hommage au fol ombrage qui le surmonte.

— Est-ce dans le rôle à jouer, répliqua-t-elle d’un ton mutin.

— Non plus, c’est le désir provoqué par tes éblouissantes richesses.

— Ah, bien ! Si l’on s’asseyait et si l’on causait, qu’en dirais-tu, Issitus ? Moi, j’ai la tête en feu et je demande à me reprendre.

— Très volontiers, ma belle priekeuse ; mon plaisir s’augmentera du régal de ta conversation.

— Les compliments sont-ils bien de saison ! Oui, moi, je ne les repousse pas. Là,