Page:Momas - Association de demi-vierges, tome 2.djvu/109

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de plus en plus fraîche, Simone, vous nous amenez ?

— Mon amie, mademoiselle Balbyne de Primetard, postulante, et bientôt admise. Qui est de service pour les bons de passe ?

— Mademoiselle Jerbie.

— Ah, vous, Jerbie, dit Simone à l’une des femmes mûres, l’antithèse de madame Gaytries, une grande personne maigre, osseuse, aux pommettes saillantes, mais aux yeux très vifs et au sourire accueillant ; voici le bon de mon amie.

— Bien, ma chère Simone, tu es libre d’aller et de venir avec elle, partout où il te plaira.

— S’amuse-t-on ?

— Comme ci, comme ça, il n’y a pas encore d’entrain. Juges-en. On cause comme dans le monde. Là-bas, un groupe de priekeurs, attachés aux exercices gymnastiques de nos fillettes ; de ce côté, un groupe de priekeuses plaisantant entre elles ; trois couples à peine, sur la droite, en train d’ébaucher une entente ; dans les salons, peut-être pas six personnes.

— Il y a cependant des jupes suspendues.