Page:Momas - Association de demi-vierges, tome 2.djvu/24

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— Non, je n’avais pas rêvé, et avec ma clairvoyante lucidité, je m’expliquai la tolérance dont nous jouissions. Mon cœur s’attristant pour sœur Marie, ma passion se réveilla pour Claire. Je me hâtai de la rejoindre. Elle m’attendait fiévreuse, toute nue sur son lit et, ses rideaux nous garantissant contre toute indiscrétion, je me laissai aller dans ses bras, murmurant : « Ah, je t’aime, mais si tu savais ce que j’ai vu et ce qui m’a retenu ! — Quitte ta chemise, mets-toi bien sur mon cœur et tu me conteras tout, tout, lèvres sur lèvres ! Et puis, vois, touche, suce, mon corps entier aspire après ta petite bouche ! » Ah, Simone, quel feu dans ses veines et comme elle fascinait avec ses poils qu’elle haussait vers mon visage, son frétillement du cul. Je résistai à grand peine à la tentation de commencer mon adoration. J’étais nue ; elle aussi me contemplait et me palpait en silence, elle m’attira sur le lit, entrelaça ses jambes aux miennes, me posa une main sur les fesses, me dit de faire de même avec elle et de lui raconter ce que j’avais vu. Mon récit terminé au milieu des plus douces caresses, elle