Page:Momas - Association de demi-vierges, tome 2.djvu/31

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— Tu as eu tort de ne pas réfléchir, avant d’écrire à tes parents.

— Supposes-tu que j’aurais oublié !…

— Claire ? Oh, certainement, parce que tu eûsses regardé ailleurs, du côté de Noémie.

— À quoi bon ?

— Peut-être, pour l’aimer et te venger avec elle de Claire ! Quelle bonne blague pour toutes les deux.

— Es-tu folle ! Moi aimer Noémie, cette fille d’égout, de latrines !

— Laisse-donc et ne t’emballe pas sur des hypothèses, des images qui, plus tard, se seraient transformées en piment pour ton imagination exaltée.

— Simone.

— À mon jugement, Noémie nourrissait du goût pour ta personne et te poursuivait à sa manière. Tu ne l’as pas deviné, tu t’es privée d’un fin régal.

— Tu y as goûté ?

— Oui, un peu.

— Je ne t’en adresserai pas de félicitations ! Si nous revenions à ta confession et à notre chère association, qu’en penses-tu ?

— Que c’est en effet le moment.