Page:Momas - Association de demi-vierges, tome 2.djvu/68

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douce tranquillité d’âme, et j’entrai dans ma famille déjà inscrite comme membre fondatrice de l’association. Es-tu satisfaite de cette histoire, ma mignonne, et as-tu quelques questions à me poser ; parle, je suis toute à toi pour t’enseigner ce que tu ignores.

— Ah, si j’avais su, je serais restée au couvent ! En connais-je beaucoup, de celles qui en font partie ?

— Dam, je ne sais trop ! En trois ans, il s’est produit de nombreux changements au couvent et, à part quelques anciennes, je n’ai pas à l’esprit celles qui s’y trouvaient de ton temps et celles qui ne s’y trouvaient pas encore.

— Stéphanie de Marinois ?

— Elle n’est pas des nôtres. Tu sais qu’elle est mariée, et la clause est formelle : « Pour les femmes : Ne sont admises, ni les veuves, ni les femmes mariées ; seules, les jeunes ou vieilles filles, de quatorze à soixante ans, sont reçues, à la condition d’être de familles honorables et aisées, sauf pour les institutrices et gouvernantes, lesquelles ont à produire les meilleures réfé-