Page:Momas - Association de demi-vierges, tome 2.djvu/96

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saphisme, es-tu assez faible de volonté, pour ne pas diriger tes plaisirs, à ta guise  ? ! Une fois un priekeur, rencontré dans la rue, a failli s’oublier avec moi. Je m’y prêtais, son type d’homme m’avait donné dans l’œil.

— Dans la rue, mais il est des signes de reconnaissance qui peuvent attirer l’attention du passant.

— Détrompe-toi  : c’est si rapidement et si naturellement échangé, si habilement exécuté, les nuances adoucies selon le plus un moins de monde qu’on a autour de soi, que nul ne saurait s’en apercevoir. Mon priekeur m’avait conduit dans sa garçonnière. Je me trouvais en présence d’un charmant homme, que je ne connaissais pas, et qui accusait à peine trente ans. Il en a quarante-deux. Nous nous plaisions mutuellement. Par habitude j’exécutais les signes de début, et qui voilent l’imprévu de la situation, en réglant les premiers plaisirs.

— Il y a donc des signes pour indiquer les plaisirs.

— Sans doute  ; autrement il en est qui resteraient embarrassés tout le temps. Après