Aller au contenu

Page:Momas - Voluptés bizarres, 1893.djvu/31

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

me faisait tant de mal, lorsque je m’étais figurée éprouver tant de bonheur… Et lui, très ennuyé de mes lamentations, retira son dard de mon trou, me conseilla d’avoir recours à des ablutions nécessaires, enfonça le nez dans l’oreiller, feignant de dormir… Quand je me fus soigneusement lavée, je revins me coucher près de cet homme, qui me semblait maintenant un être haïssable… Il dormait, le rustre, au moment où il venait de remporter une première victoire !… Très désappointée, je pris le parti de lui tourner le dos, et de chercher dans un sommeil tranquille le calme de mes esprits… Mais, à peine les couvertures tirées jusque sous le nez, avais-je tourné le dos, qu’il se précipita sur moi, relevant justement ma chemise et collant de nouveau son ventre à mes rondes fesses, il m’enfonça son dard au plus profond de leur fente… — „Mon Hélène, me dit-il, tu as encore bien des souffrances à subir, avant