Page:Momas - Voluptés bizarres, 1893.djvu/33

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des mots bizarres, que je ne comprenais pas, s’adressait les épithètes les plus épouvantables, maudissant ce dieu, qui permettait aux hommes d’aussi infâmes passions… Puis, il se rapprochait de moi, reprit de subites ardeurs et ses mains cherchaient mes fesses dont, la chaleur communicative paraissait littéralement l’affoler… — Oh ! mon Hélène, pardonne-moi, murmurait-il de sa voix, mouillée de pleurs, mais les tortures auxquelles je livre journellement mon malheureux cerveau, m’ont fait perdre tout sens, tout équilibre moral… Je ne t’ai épousée que pour tes belles fesses, dont j’ai pu admirer la généreuse ampleur, l’été dernier, à la plage d’Étretat… Je suis un misérable, je le sais, d’avoir voulu… d’avoir essayé… de pénétrer au fond de leur trou chéri… Hélas ! je ne serai jamais heureux, car tes fesses idéales me refuseront toujours la seule volupté, qui me soit chère…

— Désormais, Monsieur, lui dis-je, je vous