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Page:Momas - Voluptés bizarres, 1893.djvu/42

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de sensations exquises s’emparent à la fois de lui, qu’il est tout près de croire à un monde nouveau où il n’y aurait que de bonnes et saintes choses… Car la vue de cette femme pâmée, roulant ses hanches, qu’elle soulève inconsciemment, livrant à ses regards ce qu’elle refusait peut-être de montrer l’instant précédent, cette minute bénie, loin d’éveiller les sens déjà surexcités, parle plutôt au cœur, et c’est ce cœur qui bat avec violence devant cet inexprimable tableau !

Oh ! femmes, qui célez votre jouissance, soyez maudites, car la comédie que vous jugez parfois convenable de jouer aux imbéciles, est un peu trop visible pour obtenir quelque succès… Jouissez franchement, inondez les ventres de votre foutre, rosée bienfaisante, pleurs d’amour et de volupté, qui donneront, au moins quelques instants, aux cœurs ulcérés, la vision chimérique, mais exquise, d’un insatiable bonheur…