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Page:Momas - Voluptés bizarres, 1893.djvu/46

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de mon sommeil, pour venir soulever les draps de mon lit et regarder mes fesses…

— L’affreux satyre !…

— Deux fois, déjà, il a été sur le point d’arriver à son but, et, si je ne m’étais éveillée à temps, maintenue entre ses bras d’hercule, j’aurais été abominablement souillée !… Aujourd’hui, je te trouve, tu me proposes de fuir et je n’hésite plus… Demain soir, à la nuit tombante, j’irai prendre mes bijoux, mon argent, et adieu le toit conjugal !…

— Mais penseras-tu quelquefois à moi ?

— Est-ce qu’une amitié comme la nôtre peut jamais se refroidir ? fit Hélène, qui pelotait les seins de sa compagne avec des remuements de fesses, qui ne laissaient rien à deviner sur les violents désirs qui la tourmentaient…

— Tu veux encore jouir, n’est-ce pas, ma belle amante ? dit Suzanne, en tressaillant de joie… Eh ! Bien ! tu changes toutes mes