Page:Momas - Voluptés bizarres, 1893.djvu/60

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— Ainsi, vous partez ? questionna Suzanne, blême de colère.

— On ne lui répondit pas…

Hélène, sur les genoux de Raoul, causait amoureusement avec ce dernier…

— Le cochon ! se dit Suzanne, tu me payeras tout ce que je souffre !… Viens, ajouta-t-elle tout haut, en prenant Hélène par la taille…

Et quand elles furent seules, dans la chambre, où, la nuit précédente, leurs foutres avaient coulé, Suzanne fondit en larmes, jurant qu’elle se vengerait tôt ou tard de ce sale gandin, qui l’enlevait à son amour…

Une heure après, à la gare voisine, Hélène et Raoul prenaient place dans un coupé spécial, et roulaient à toute vapeur vers Paris…

Il l’avait placée sur ses genoux, et la jeune femme, les jupes troussées par dessus les cuisses, appuyait ses petits pieds sur la banquette, écartant les jambes, tandis que Raoul la branlait avec la tête de son dard…