Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 3.djvu/154

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t iso LIV,RE III, `ÈHAÈITRE v ~ A ` n'étaient· point absolument degarnies. Toutefois les deux légions décimées ne comptaient pas vingt mille soldats. . Elles avaient assez à faire de tenir les·Gaulois en bride; _ et nepouvaient être portées aux passages des Alpes, qu’a Rome d’ailleurs on·ne` sut menacés par Hannibal que. _ \ ' · lorsque, ensaoût, le consul'P·ubliusScipi0n s’en revint sans · armée_ de Massalie en Italie. Et même a ce moment en- » _ core,_.on dédaigna un_e folle tentativequi semblait devoir . aller se briser contre les montagnes. Ainsi nul avantl ' poste romain n’atte11d Hannibal au lieu·et à l’l1eu1·e déci- L _ · · sifs. Le Carthaginois a tout le temps de faire reposer ses — hommes, d’emporter d’assaut, après troisjours de siege, ' ‘ Vlacitédes Taurins (Taurasia), qui lui a fermé ses portes, ` ` et d'appeler à lui de gré ou de force toutes les peuplades s¢1p1<$n' ligures ou celtiques du valsupérieur du Pé.iScipion, dÉ":l:“PÈ"èî_ qui enfin a pris le commandement de_s légions, n’est pas ' i encore en face de lui,. Le général romain, avec son armée · ' I beau_coup plus faible, surtout en cavalerie, a reçu la ditlicile missio11 d’arreter les progrès- d'? un ennemiqui ' 1 lui. est irrésistiblement supérieur, et de comprimer l’in ' surrection; gauloise éclatant en tous·l_ieux. ll passe le Pô, V , _ à P_laisance probablement, et marche aux Carthaginois V _ ,. - en remontant la rive gauclie.`A,ce moment Haiinibal, n1aitre· de Turin ,,descen_d·de son eôtéle fleuve, pour Combal du mm. a_ller dégager les Insubres et les Boïes. — Un jour que la_ cavalerie romaine, appuyée par l’inl`anterie Ilégère, ` " sÈest`lancée en_ reconnaissance forcée dans la`plaine entre , » le Ticinus [Tésin] et le Scssitès [Sasha], dans les environs ' de Vcrçcllœ [Vcrceil], elle se heurte contre la cavalerie . ’ A africaine qui bat aussi_ le pays. Des deux côtés les géné- ` . raux en chef commandenten personne. Scipion accepte ` le icombat sans s’efl`rayer de son inféri_orité numérique§ _ `mais ses fantassinslégers, placés devant le_ front de sa · cayalerie, se dispersent sous le clioc des cavaliers pesants l I conduits par,Hannibal, et pendant queceux-ci se prég i'