. , LE_S GUERRES DTHANNIBAL _ IS7 . droite du Vulturne. Marcus Marcellus, avec les deux ; légions de Cannes, marcha sur Teammt des Sidicins, s’y ` fit envoyer toutes les-troupesdisponibles, venant- de ·_ _ Rome et d'Ostie, et pendant que le dictateur Maïctts I , - Junius le suivait plus lentement avec l’armée principale précipitamment rassemblée, il s’avança sur le fleuve Y ‘ -jusqu’à Casiltnum, pour sauver Capoue s’il en était temps - . encore. L’ennemi l’occupait déjà. Mais tous les efforts P _ d’Hannibal pour s’emparer aussi de Naples s’étaient brisés devant l’énergique résisitance des habitants : les Romains purent encore mettre garnison dans cette place. maritime précieuse. Deux autres grandes villes de la ` _ cote, Cumes et Nùcérie l, leur restèrentfidèles; à·N0la, ' le peuple et le Sénat se disputerent, celui-là voulant se donner à Carthage, celui-ci tenant pour Rome. Averti de la victoire imminente du parti démocratique, Mar~ cellus passe le fleuve à Gamm 2, et_ tournant l’armée cartbaginoise par les hauteurs de Suèssula'3, il arrive · ` à Nola juste à temps pour la défendre contre les enne— _ . mis du dedans et du dehors 2 Hannibal est repoussé avec ' - perte dans une sortie. C’était la première fois qu’ilétait ' battu, et cette défaite, p‘eu grave par elle—même, pro- I . duisit un grand effet moral. Hannibal toutefois s’em- para de Nucérie; d’Acerra, et après un siége opiniâtre , · qui se prolongea jusqu’à l’année suivante (539), de 215av. 1.-0. Casiltnum, clef du Vulturne. Les sénats de toutes ces · villes expièrent dans le sang leu1· fidélité à la cause—de f _ Rome. Mais la terreur ne fait pas de prosélytes. Les Ro- mains avaient pu traverser sans pertes sensibles les pre- miers et plus dangereux moments de leur alf`aiblisse· ‘ , , ment. La guerre s’arrête pour un temps; l’hiver`arrive, ’ et Hannibal_prend ses quartiers dans Capoue, dont les ' ·
- [Nuœria Alfatermz, auj. N0oem—.] ~' · A 1 _ · · R
° [Auj. Cmiazzo, au N. du Volturno.] - · “ [Scssola ou Maddaloni, au S. E. de`Capoue.] __>_ I _
