_ 208 LIIVBE ttt, <;tIA`P|"t·Rt·; vt ' ‘ hardis, donnentaux Carthaginois un avantage marqué. Le cainp des légionnaires est enveloppé; c’en est fait ‘ · d'eux,.si les auxiliaires espagnols, déjà en marche et V. . attendus, n’ar1·ivent point à l’llCUl‘8 opportune. Le pro- A consultente unesortie audacieuse;il veut alle1· à leur _ rencontre avec ses meilleurs soldats. Les Boinains sont· · victorieux d’abord. Mais bientôt les Numides, lancés sur · "eux, les atteignent,-les e1npêchentd’acl1ever leur victoire, et leur ferment la retraite. ljinfanterie arrive. Publius · ' Scipion est défaitet tué : la bataille perdue se change en l A un désastre complet. Peu après Gnzeus, qui dans sa lente I marche rétrograde avait peine àse défendre contre le premier corps carthaginois, est attaqué à l’iinproviste V ° parles troisdivisions réunies; et lesNumideslni barrent V b la,retraite. Ptefoulée sur une colline nue, ou elle n`a pas ` même de place pou1· camper, son arniée est taillée`en ‘ pieces. ou faite prisonnière : quant à lui, il a disparu _ dans le combat. Cependant une petite troupe s’est ' ` échappée, conduite pa1· un excellent oflicier de l’école de Gnzeus, nommé Gains Jllarcizts. Elle' parvient a . repasser l'Èbre, et rejoint le lieutenant Titus Frontcius, ' ‘ . qui a_pu de son cotéramener en lieu de sûreté les · - V ·soldats que Publius avait laissés dans son camp. lls ‘ - . voient bientôt revenira eux la plupart des garnisons romaines éparses dans les cités de l’intérieur, et qui
- _·g,m,,,, ont pu se reti1·er. Les Phéniciens réoccupentVl’Espagne
““*"°“'° P"*‘"“ jusqujà l’Èbre; ils semblent su1· le point de passe1· le M Ãï,j§j,,,_ tleuve, et de rétablir, par les passages des Pyrénées dégagés enhn, leurs communications avecl’ltalie. C’est alors que la nécessité va mettre Và la tête des débi·is de . l'armée romaine l’homn1c de la situation. Laissant·de i V côté les officiers plus anciens ou incapables, les soldats élisent pour chef Gaius.Marcius, qui prend en main la conduite des opérations et se voit puissamment servi _ par les dissensions et · les jalousies niutuelles des trois`
