Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 3.djvu/225

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LES GUIIERIIÈS l)`Hi\NNH`S»\L 221 4 d’Arpi, dont les habitants, seljoignant à‘quelques sol—_ ’,i.-pmi ··«p«·ssi«. ' dats romainsintroduits dans leurs murs, se sont tournés ' avec eux contre la garnison cartliaginoisé. Partout se relâche le faisceau de la ligue militaire 0l‘gHIilS逷[)i1l‘4 Hannibal au prix de tant d’efl`orts. Des Capouansen _ grand nombre, et des plus notables, plusieurs villes du · B1·uttium, reviennent aux Romains; et une division V espagnole de l'arrnée phénieienne, mise au courant de ,· l’état des affaires dans leur patrie par des émissaires _ envoyés àdessein, passe du camp d’Ham1ibal dans celui à de ses adve1·saires. . ' ,Mais pendant l’année 542 , la fortune change É'? M- J- *?· encore. D`es fautes politiques et militaires sont com-` mises, et Hannibal e11 profite aussitot. Les intelligences qu’il avait nouées dans les v_illes`de la Grande Grèce G i ne lui_avaient été d'aucune utilité; seulement, ses affidés _ dans Rome étant pa1·venus à débaucher les otages de_ .` Tarente«et de Thurium, ceux-ci tentèrent follement I de fui1· , et furent, dès leurs preiniers pas, 1·ep1·is par les . _ postes romains. L’inoppo1·tune et cruelle vengeance que _ ` Rome tira d’eux se1·vit mieux Hannibal que ne ` . Q ` lîavaient fait ses intrigues : en les mettant_ tous 51 ` . mort, les Romains seprivèrent d’un gage précieux; et fr dater de ce moment, les Grecs irrités n’eurent plus A d’autre pensée que d'ouvrir` leu1·s portes aux Cartl1agi— , i 11ois. La connivenceldes citoyensde ]'l`a1·ente, la négli- Prise de rmnm genee du commandant de la place la livre HUXiPl]élll··’ "“"H”""lb”" ' eiens : à peine si la garnison a letemps de se réfugier _ dans la citadelle. Héraclée, Tliurium, Métaponte, dont · ` la garnison s’est aussi portee au secours ide l’Ac1·opole 4 tarentine, suivent l’exe1nple de leu1· voisine,- A ce _ _ moment une descente des Macédoniens etait immi- — _ nente. Il fallut que Rome tournât son attention du I côté `de la Grèce et de la guerre qui s’y faisait, sans qu’elle s’en fût jusque-là le inoins du monde préoc- — _ l