ou,niagistrats capouans, traînés sur È les places pu- I , _ I _ zbliques deLCalès et Téanum, furent fouettés et déca- ` · .pités par les ordres et sous les yeux du consul Qnintits I Flacons. Les autres sénateurs furent jetés en’ prison,` ’
- une bonne partie du peuple réduite en esclavage, et les
biens des riches confisqués. De semblables sentences I ` s’exécutèrent contre Atella et Calatie. Châtiments cruels, _ sans nul doute, mais qui ’se comprennent, quand l’on mot en regard la gravité de la détection de Capoue et — les rigueurs autorisées alors, sinon justitiécsf par le droit , de la guerre. La cité de Capone ne s’était-elle pas condamnée d.’avance, lorsque, à l’l1eu1·e de·sa,révolte, tous les Romains trouvés dans ses murs avaient péri de la main des meurtriers? — Mais Rome, dans son inexorable vengeance, saisit avidement l’occasion de mettre fin a la rivalité sourde qui divisait les deux plus grandes villes de l’Italie 1 elle supprime la constitution des`cités , carnpaniennes, et jette à bas du même, coup une rivale politique longtemps enviée et haïe. ’
I Snp(e|·im·i|<’e LH Clllltü (18 Capoue pI`0dlllSllL UDG lmpI‘8SSl0Il pl’0· ·|__S"È::]î:;m· fonde. On se disait qu’il n’y avait point eu là un simple coup _de main, mais bien un vrai siége conduit pendant deux années, et prenant fin heureusement, en dépit de tous les elïorts d’l·Iannibal. De même que, six ans _ avant, la détection de la ville avait été le signe éclatant du triomphe des Carthaginois, de même aujourd’l1ui la _ ’ capitulation nianifestait la supério1·ité reconquise par , » la Républiqiie. En_vain Hannibal, pour C0lltl`G-l)HlHl]· · ,cer dans l’esprit de ses alliés l’ell`et d’un tel désastre, avait tenté de s’emparer de Rliégium ou de la citadelle de.Tarente. Une pointe dirigée sur Rliégium ne produisit rien. Dans la citadelle de Tarente, les Romains manquaient de vivres, l’escadrc des Tarentins et des Carthaginois fermant le port; mais en liaute mer la flotte roinaine, plus forte, coupait à son tour tous_ les
