280 — LIVRE III, CHAPITRE Vll t. · —— Cesmoyens énergiques produisirent un effet durable. ` Néa\nmoins.il-ne se passa guère d’année ou il ne fall_ut · — _ dans la province soi·disant ( pacifiée » réduire encore quelque vallée, quelque forteresse perchéesur un ro- cher. Les incursions continuellesdes Lusitaniens dans A 4. .· l'Espagne_ultérieure donnèrent aussi maille à partir V 4 auiz Romains, parfois battus dans de rudes rencontres. · est gv. J.-C. ,En 563, par exemple, leur armée dut abandonner son ' camp après avoir. perdu non1bre de soldats, et s’en re· ‘ venir au plus vite en pays ami. Après deux victoires, iso., remportées l'une en 565 parle consul Lucius Emilius Puullus, l’autre plus considerableencore, ou se signala V _ au delà du Tage la bravoure d’un autre prêteur, Gains 185- Calpurnius (569), les Lusitaniens se tinrent pour quel; 4 que temps tranquilles. ' · .· i En deçà de l’Èbre, la domination des Romains sur ' » ·les Celtibères, simplement nominale jusque là, s'aff`ermit . ` par les efforts de Quintus Fuleius Flaccuà, qui les délit _ ese. tous en 573, et réduisitiles cantons les plus voisins, et l` par les effprts surtout de Tiberius Gracchus son suc- ` ?79—î78· cesseur (575-576). Celuie-ci soumit trois cents. villes _
ou villages, mais sa douceur et son habileté lui pro+ _ ·
litant mieux encore que la force, il établit enfin d`une _ ' — manière durable l’empire de Rome su1· ces fières et_ . droites natures. Le preinier il sut amener les notables de ' _ ·r la nation à prendre du service dansles rangs des lé-· i . h . gionnaires: il se créa parmi eux une clientèle; assigna ' _ des terres aux bandes errantes, ou les 1·éunit dans les " villes (témoin la cité espagnole de Graccurris [Van- _ , cienne Illurc·is*] à laquelle il avait donné son nom ro- ` ` · main).` C’était là le -meilleur remède à la` piraterie de terre! Enfin il régla par dejustes et sages traités les - * [Che; les Vascons, dans la Tarraconaisz, auj. Clorclla, en N·warr.·, près de l‘Ebre. +·V. Tite Live, Epitom. M.'] . ï ` `
