L’œuvre commencée par Alexandre le Grand, un
siècle avant que les Romains ne vinssent mettre le pied
sur le territoire qu’il appelait son royaume, cette œuvre,
avec _le cours des années, s’était transformée et agrandie, ses successeurs ayantpoursuivi la réalisation de sa
grande pensée, la conversion de l’Orient à l’hellénisme.
Un vaste système d’États gréco-asiatiques était sorti de
là; L’invincible génie des Grecs, -avec cet amour des A
voyages et de |’émigration qui jadis avaitpoussé leurs
trafiquants jusqu’à’Ma«ssalie et Cyrène, jusque sur le Nil
et dans la mer Noire, avait su garder les conquêtes du
héros. La civilisation hellénique s’était partoutpaisi- i
A ` l blement assise. sous la protection des sa-risscs macé-
doniennes, dans l’ancien royaume des Achacménides.
_ Les généraux qui liéritèrent de l’_empire d’Alexandre
s’arrangèrent entre euic, et se firent peu à peu équi-
I. libre, équilibre souvent dérangé, mais dont la régula-
—— M8 , (rité même se manifeste dans ses vicissitudes. Trois puis-
grandes . . . · · , » ·
pumnm $_ sances de premier ord1·e s etaient formees, la Macedoine,
gm 1t1«··-c«¤·>m«·· l’Asie et l’Égypte. La Macédoine, sous Philippe V,